Cela est une grande question pour moi-même parce-que je fus réellement la fille de quelqu'un et celui-ci me traitait comme si j'étais son enfant biologique sans faire aucune différence entre un être de chaire et de sang et moi. Je ressemble à un être humain de toute part, ma couleur de peau est exactement pareil que n'importe quel humanoïde mais pourtant ma texture est en métal, que ce soit de près ou de loin vous ne pourrez jamais me différencier avec n'importe quel autre personne alors que pourtant je suis différente de l’intérieur, je ne suis pas un humain, je suis un androïde unique créé de toute pièce par un homme exceptionnel, l'ancien chef des ingénieurs et personne ne pouvait l'égaler tant sûr le plan technique que pratique. Physiquement, n'importe qui me donnerait entre quinze et seize ans car j'ai la taille d'une simple petite fille bien que mon poids soit différent vue que je suis une machine, et pourtant d'après la date de ma création qui se trouve inscrite sur mon bras gauche, j'ai maintenant vingt-cinq ans. Je mesure un mètre cinquante-deux car après tout je suis censé être rien d'autre qu'une enfant qui aurait soit du ne plus pouvoir fonctionner à la mort de son créateur ou soit avoir des pièces changées par celui-ci au fur et à mesure du temps qu'il passait dans ce monde.
Malgré mes compétences dans ce domaine là, je ne peux pas me modifier moi même et la raison est que je fus confectionné avec des matériaux qui laissent circuler la magie en moi. Vous aurez l'occasion de le voir par vous même car quand j'utilise mon pouvoir, certains nerfs de mon corps s'illuminent petit à petit tendis que l'un de mes yeux devient vert émeraude ainsi que mes cheveux. Bien qu'en journée ce soit plus dur à percevoir, la nuit au contraire j’apparaîtrai devant vous et à vos yeux je serais comme un ange qui vous sauve d'un grand danger ou tel un shinigami pour prendre votre vie. Pour en revenir à mes yeux, ils sont tout deux de formes ovales et allongés, ils arborent une couleur jaune de base et seul l’œil gauche change de couleur à l'utilisation de pouvoir, je ne saurais malheureusement pas vous dire pourquoi mais c'est ainsi. En ce qui concerne la partie que l'on nomme communément * cheveux *, les miens bien qu'ils ressemblent aux vôtres, sont constitués de millier de petit câble cybernétique de couleur blanc rosé. Ils sont implantés en premier lieu sur mon crâne puis pour les faire long, mon père avait passé deux longues journées à faire des rajouts un par un et aussi complexe les uns que les autres à faire tenir car il voulait que je sois parfaite, il avait plutôt bien réussi son travail, alors si vous tentez d'y toucher vous serez vite mes ennemies vous en avez ma parole. Cela étant dit, passons à mon visage qui est fin et doux malgré sa composition, mes lèvres sont moyennement épaisses et plutôt rose, quand à mon nez il est assez petit avec de fines narines, mes oreilles quand à elles, elles sont assez grandes avec de petits lobes et mes sourcils sont fais de la même matière cybernétique que mes cheveux mais tellement fin que ça avait dû être fait à la loupe.
Mon corps est d'apparence fragile mais ne vous fiez pas à ça car je suis plus solide que n'importe quel homme faisant du catch ou autre sport de combat brutal, mes mains sont de taille moyenne complétées de doigts courts. Ma poitrine messieurs bien que je sois une machine, est de petite taille donc désolé à ceux qui aiment les androïdes mais vous n'aurez pas grand chose à voir avec moi, surtout sous l'apparence d'une ado presque adulte. Malgré ma taille, j'ai des jambes assez grandes mais aussi fines que mes bras. Pour mes pieds qui sont assez fins, je chausse du trente-six et ça me convient très bien. En ce qui concerne ma voix, elle à un timbre assez clair et aiguë mais pas très fort ce qui fait que je dois souvent monter dans les octaves pour pouvoir être entendu. Comme je vous l'ai déjà dit vaguement, j'ai été fabriqué à partir d'objets métalliques magiques, quand à mon cœur c'est celui de ma * mère *, c'est sûrement la seul part d'humanité qui est en moi et la seul raison qui fait que je suis toujours opérationnel, c'est aussi pour cela que je peux utiliser de la magie car j'ai hérité de ses gênes. Et pour finir, mes préférences vestimentaires se porte surtout sur les des pantalons classes ou genre jeans avec des bottes aux pieds mais de temps en temps je mets de longue jupe avec un haut adaptée j'oublie aussi mes goggles noir.
Sonder ma mémoire est comme essayer d’explorer l'univers, néanmoins je veux bien vous y aider tant que cela reste entre nous car je suis assez solitaire depuis la mort de mon père, je n'aime pas du tout entendre des rumeurs sur moi et les seuls personnes qui ont essayées de me parler furent assez effrayés par ma façon d'être. Cela est bien évidement juste une mise en garde mais soyez fous, osez m'approcher je ne mord presque pas. Malgré mon véritable âge je n'ai pas vraiment de connaissance particulière en relation humaine sauf pour ce qui est du * père, fille *, vous aurez vraiment du mal à me percer à jour car les seuls personnes à qui j'adresse la parole sont souvent les dirigeants de la cité , les gens que je sauve d'un danger imminent et encore je leur dis juste de fuir ou bien mes ennemis que je menace la plupart du temps car après tout ils viennent sur mon territoire en pensant pouvoir faire ce qu'ils veulent. Si la loi a émis un avis de recherche contre vous, rien ne servira de courir car je traque mes proies jusqu'à leur décès en cas de nécessité absolue, mais cela peut toujours devenir un jeu car après tout c'est un peu plus drôle si tout le monde s’amuse et puis en général ce sont souvent des civils inoffensifs qui sont pris pour cibles par les hors-la-lois et ça a le don de mettre mes circuits en surchauffes.
La lâcheté je déteste ça c'est la chose qui m'irrite au plus haut point, que personne n'essaie d'avoir un comportement comme ça si je suis en mission avec vous car vous risquerez de le regretter amèrement. Je ne vous tuerai et je ne vous ferai pas de mal pendant la mission car le rôle d'un chef est de motiver ses troupes et aussi de leur montrer qu'il ne faut jamais laisser un camarade derrière soit plutôt que de finir un truc dans les temps, bien évidement nombreux constaterons cette façon de penser mais venez m'en parler et on verra bien ce qu'il se produira par la suite. Par contre dès le retour à la cité, je vous promet de vous passer un gros savon dont vous vous souviendrez pendant un long moment. Je ne tolère pas non plus que l'on me considère comme * non-humaine *, c'est pas parce que je suis une machine que je n'ai pas de cœur, au contraire tout comme vous le mien bat et tout comme vous je suis capable d’apprécier les bonnes choses, je suis même sûr d'avoir plus de cœur que certain ou certaine, juger les gens pour leur apparence est juste puéril et c'est sûrement la raison qui fait que mon père m'ait confectionné en travaillant sans relâche pour que je ressemble à une vrai fille pour pouvoir éviter tout ces jugements plus qu'écœurants. Comme dit auparavant je n'ai pas d'ami, je suis une solitaire. J'apprécie tout de même la communication avec autrui mais je ne sais juste pas choisir les mots, étant souvent indélicate je me suis renfermé sur moi même pour éviter de dire des sottises alors à par si vous faites le premier pas moi je parlerais pas vraiment d'autre chose que mes missions. Bien évidement si vous arrivez à me faire parler sans que moi je vous blesse dans mes réponses, je pourrais m'ouvrir à vous et vous pourrez alors me connaître réellement, car toute ma colère et ma normalité n'est qu'une carapace qui cache ma vrai personnalité.
Certes je suis une personne assez maladroite avec les mots, mais c'est uniquement par ce que je n'ai rien pu faire d'autre que mon rôle de gardienne, à l'époque je restais uniquement à travailler avec mon père et c'était la seul source d'affection que je possédais, sinon je n'ai pas vraiment connu les gens à extérieur à son lieu de travaille. Donc encore une fois ne le critiquez pas devant moi car vous ne sentirez pas le coup venir, par contre ma mère j'en entendais uniquement parler car elle était au début absente deux longs mois après ma création, puis plus tard on avait appris qu'elle fut morte mais à ce qu'il paraissait, c'était l'une des personnes les plus douces et gentils de la ville. Environ une fois par semaine je vais me recueillir sur leur tombe et je leur parle, vous trouvez ça idiot ? Pas moi, chacun vie sa vie comme il l'entend. Si vous voulez me voir sourire, apportez moi des fleurs, c'est ce que je préfère de loin ! Bien évidement il y a aussi les grands building de la ville qui sont super beau à admirer et surtout quand on est sur l'un des toits de ceux-ci pour pouvoir admirer la vue et rêvasser sous une petite brise. Au fond de mes circuits, cette solitude est de plus en plus lourde à porter et pour l'évacuer il n'est pas rare que je passe mes nuits à errer dans les rues de la ville, essayez de me réconforter si vous me voyez d'accord ? Et si j’aperçois des malfrats vue que je ne me contrôle pas en période de déprime bah ils n'ont plus qu'à prier pour leur salut.
Chapitre 1 naissance :
Tout commença bien avant que je sois créé, dès son plus jeune age, mon père s’intéressait déjà au travail d'ingénieur. Sa famille était même l'une des meilleurs dans ce domaine là, et il n'avait pas choisi cette voit pour une affaire de succession non, il l'avait choisi par pur envie personnelle. Il était tout le temps en train de demander aux adultes qui travaillaient comment les choses fonctionnaient, il posait tellement de question que parfois on devait le chasser sévèrement pour pas qu'il dérange trop le personnel qui finissait, à cause de lui, toujours en retard.
Mais cela ne l'empêchait pas de revenir à l'usine chaque jour après l'école, il avait une soif de connaissance presque insatiable,il voulait toujours en savoir plus et au fur et à mesure du temps qui avançait il fut peu à peu intégré dans l'affaire familial.
Après tout rien d'autre ne l’intéressait vraiment et c'était au détriment des cours qu'il ne suivait que pour faire acte de présence car pendant ceux-ci, il s'amusait à dessiner des tas de machines différentes et quand on le rappelait à l'ordre il trouvait rien de mieux à faire que de répondre qu'il s'en fichait et que tout ce qu'il voulait c'était tout comprendre à la cybernétique. Malgré tout, il avait toujours de bonne note en cour de science et en mathématique et il ne forçait pas du tout pour les avoir, par contre dans les autres matières, il s'en désintéressait tellement qu'il ne prenait même pas la peine de faire les contrôles et qu'il faisait sauter les cours pour aller à l'entreprise, là où il pouvait pleinement s'épanouir.
Au début il avait commencé par fabriquer des petits robots, le genre qui sont capable de faire les tâches ménagères à la place d'un être vivant. Tout y passa, du mini aspirateur qui pouvait aller n'importe ou en modifiant sa forme tout seul jusqu'à la machine qui était capable de ranger les affaires comme la vaisselle ou les objets qui traînaient par terre. Il arrivait même à fabriquer dés l'age de douze ans, des drones pas très sophistiqués, mais tout de même capable de se guider tout seul en étant équipé d'un système de surveillance de base. Les gens étaient toujours de plus en plus intéressés par lui car en grandissant ses inventions devenaient de plus en plus complexes et il vivait presque uniquement pour ça. Son nom était petit à petit intégré aux conversations des habitants de la cité * Avez-vous entendu parler du nouveau jeune prodige de la famille Valdiarenne * * Connaissez-vous ce jeune Valdiarenne dont tout le monde parle ? * * Il paraît que le petit Valdiarenne ne va plus en cour pour se livrer totalement à son passe temps *.
Même dans les journaux ou dans les émissions télés on l'invité souvent à venir parler pour répondre à quelques questions, bien évidement il n’acceptait pas ces invitations car il se disait * ne pas être une stupide bête de foire *, il ne supportait pas vraiment qu'on le mette sûr un piédestal, il voulait vivre sa vie comme une personne normal ou du moins comme son père. En général dans la rue on tentait de l'interpeller pour tout type de demande, lui il les fuyait en courant pour aller se réfugier là ou personne ne l'embêtait qui n'était rien d'autre que son lieu de travail.
Il grandit de cette façon là jusqu’à ses vingts ans, il travaillait toujours autant et il travaillait tellement que l'on avait finit par lui installer son propre centre de recherche et de mise au point dans une maison achetée pour lui. Il pouvait alors travailler sûr ses propres projets, bien évidement il se reposait même si c'était juste quelques heures ça lui suffisait. Il sortait tout de même de temps en temps à cette âge, il fut inviter à plusieurs soirées animées, il ne buvait pas vraiment juste quelques petits verres lui suffisaient. À l'une de ces soirées, il rencontra une fille aux longs cheveux blancs et aux yeux verres, avec un visage tout aussi fin que le reste de son corps. Elle était venue l'aborder en disant qu'elle avait entendu parler de lui un peu partout, lui à ce moment là c'était enfui jusqu'au balcon toujours aussi haineux envers les ragots qui circulaient. Bien évidement elle l'avait suivie et une fois face à lui elle s'excusa, chose que personne n'avait encore fait, et elle se présentait alors en tant que Lina Eaglwood.
Ils parlèrent d'abord toute la nuit de tout et de rien, bien évidement mon père connaissait presque que son métier, ce qui impressionnait Lina car il avait tellement de connaissance sûr ça qu'il pouvait continuer d'en parler à foison. Au fil du temps elle venait souvent le voir car tout comme lui elle était assez solitaire, un beau jour il lui demanda pourquoi elle n'avait personne d'autre à qui parler, et elle dévoila alors son pouvoir devant lui en lui disant qu'elle avait confiance en lui pour garder ce secret, car à leur époque des tensions régnaient entre les être comme elle et les gens normaux. Elle était capable de contrôler la nature à sa guise, elle pouvait faire pousser des fleurs tout comme des ronces, elle expliqua alors qu'un jour elle eut une crise de panique et de colère alors elle avait fait déferlée son pouvoir sur sa famille et les avait malheureusement tuée dans ce tragique accident. Il l'avait alors consolé tout en lui dévoilant ses sentiments pour elle et pour la première fois elle fut la plus heureuse au monde et ils vivaient à la suite de ça en parfaite harmonie.
Tout allait bien pour eux, il était même devenu le plus grand des ingénieurs suite à la mort de son père, il siégeait même au congrée et était l'une des personnes les plus écoutés car il ne divaguait jamais. En parallèle avec Lina, ils tentèrent plusieurs fois d'avoir un enfant ensemble mais elle ne pouvait pas tomber enceinte. Lui avait alors eu une idée tendis qu'elle elle était désemparée. Il faisait tout son possible pour la rassurer et restait plus souvent que d'habitude avec elle pour ne pas qu'elle tombe en dépression, ils pouvaient alors vivre ainsi encore longtemps et son projet avançait petit à petit tendis qu'elle le soutenait, leur histoire était parfaite jusqu'au jour fatal...
La guerre avait fini par éclater suite à la découverte de l'astrolabe, les êtres comme Lina était alors persécuté car certaine personne parmi ces gens là voulaient la puissance de cette découverte pour l'utiliser à des fins plus que mauvaise. Cependant grâce à l'aide de mon père Lina fut retirée de tout soupçon quand son pouvoir fut identifié, et chaque jour pendant cette guerre ils restèrent tout deux à compléter l'idée que mon père avait. Mais une nuit, Lina était sortie pour aller chercher des provisions, sauf qu'elle fut prise en étaux par des citoyens totalement terrorisés. Elle n'eut le temps de rien dire qu'elle fut tuée de sang froid. Quand à mon père lui remarquant qu'elle tardait à rentrer il était parti à sa recherche dans la ville ou du moins les quelques décombres qui commençaient à se former pour finalement tomber sur son corps sans vie. Ce jour-là la folie l'avait il emporté ? Je ne saurais vous le dire mais je peux vous confirmer qu'il me finalisa en travaillant pendant deux journées bien longues.
Il avait finalement réussi à me donner vie, je pouvais marcher, parler, entendre. Au moment ou j'avais ouvert les yeux, je voyais plusieurs câbles qui se défaisait lentement de mon corps et j'avais alors tourné la tête pour pouvoir admirer mon créateur. Mes yeux se posèrent un instant sûr lui, puis plus longuement sûr le corps qui se trouvait allongé sûr une table adjacente à la mienne. M'en approchant, je m'étais aperçu que quelqu'un en avait retiré le cœur, et ce quelqu'un était personne d'autre que mon créateur. Me tournant vers lui, il était totalement en larme mais il souriait, puis il m'appela par l'identité qu'il m'avait donné * Sylva Valdiarenne *.
Il c'était alors ensuite approché de moi en se levant pour me prendre dans ses bras, je fus surprise car il était bien plus grand que moi et ne comprenant pas trop j'avais fais de même tout en me regardant dans un miroir pour voir qu'elle était ma propre personne, et ma vie commença en tant que Sylva, androïde fabriqué par le plus grand des ingénieurs.
Chapitre 2 qui suis-je ?
Mon réveil en ce monde n'était pas l'un des plus charmants à voir, Mon père qui pleurait tout en souriant, et une femme allongée là sans vie emportée par la mort depuis un petit moment déjà. Lâchant 'homme que je tenais dans mes bras, je m'étais un peu plus rapproché du miroir pour pouvoir me scruter de haut en bas. Je ressemblais presque à la personne qui était étendue sur la table d'opération, j'avais la même couleur de peau qu'elle, mes cheveux étaient identiques au sien et celui qui m'avait créé, rien ne pouvait me différencier d'eux à ce moment là. J'avais également la même morphologie, et pourtant au fond de moi je savais que j'étais une carapace vide, juste une simple machine qui devait obéir aux ordres.
Au bout d'une petite dizaine de minute la personne qui m'avait fabriquée était un peu revenue à elle le temps de débrancher un dernier câble qui était reliée à ma poitrine ou plus précisément au corps qui était en moi. Faisant ceci, une douleur m'avait alors parcourue, elle était tellement horrible, tellement déchirante que je m'écroulais au sol instantanément en criant presque. Quand à l'homme il c'était rapproché en disant * vie, vie ma fille, ville pour moi ton père, et pour ta mère qui est morte ici *. Il avait donc implanté le cœur de cette personne en moi espérant que je puisse survivre sans avoir besoin d'être branché à quelque chose,je ne pouvais que résister après tout j'avais alors ma propre volonté si j'avais un vrai cœur.
Quelques instants avaient suffis pour que je ne souffre plus, j'étais juste étalé sur le sol, aucun souffle ne sortais de ma bouche, mes cilles ne battaient plus, avait-il échoué ce jour là ? Non, car mon cœur parti d'un coup et il c'était mit à battre d'abord dans un rythme trop accéléré, pour calmer ce rythme je respirais profondément et lentement malgré que c'était dur pour moi. Quand ça se calma enfin, je pus m’asseoir en m'adossant à un casier regardant mon père assez térifié par ce qui venait de se passer.
Lui, il s'approchait de moi avec un visage beaucoup plus calme, tendant un bras vers moi il me parlait d'une voix très sereine, me calmant peut à peut je lui pris la main pour me retrouver encore une fois contre lui tendis qu'il m'appelait * sa fille *. Dans ses bras je l'entendais alors qui contactait des autorités pour raconter ce qu'il c'était passé, en mentant bien évidement pour le cœur car sinon il se serait sûrement fait prendre pour profanation de cadavre. La police était rapidement sur place, bien évidement ce labo était connu de tout le monde, mais ils demandèrent tout de même pourquoi le cadavre était ici, il leur expliqua encore une fois la raison de cette situation puis à la fin de leur interrogatoire nous partîmes dans notre vrai maison pour nous reposer tranquillement tendis que les autorités faisaient leur travail.
Sur le chemin du retour, il ne disait absolument rien du tout, il se contentait de marcher dans les rues, j'étais à ses côtés déambulant car je ne savais pas du tout où nous allions et je me contentais de tenir l'une de ses manches pour ne pas me perdre dans ce dédale de décombres. Arrivait finalement chez nous, il prit la peine d'enlever sa blouse blanche pour ensuite s’asseoir sur le canapé me demandant de le rejoindre. Je l’avais bien sur fait sans broncher et il m'avait expliqué à ce moment là que quoique les gens disent sur moi, je resterais sa vrai fille et que je ne devrais jamais croire que je suis différente du reste du monde.
Ce soir là pour raison inconnue je m'étais mise à rire un peu découvrant ainsi le joli son de ma voix en même temps que mon père qui avait l'air de l'apprécier et il avait même sourit de façon naturel cette fois en enfouissant sa peine profondément dans son âme pour ne plus penser à ce qui c'était passé, pour lui et pour moi c'était une nouvelle vie qui commençait et il ne voulait pas la gâcher après tout les efforts qu'il avait fait pour m'avoir.
Les mois passèrent les uns après les autres, je vivais comme une étudiante normal, à oui car mon père dans sa petite précipitation, il m'avait fait un corps d'une fille de seize ans alors bon heureusement que je pouvais tout calculer très vite car au moins j'ai pu faire une année de collège tranquillement alors que mon père chaque jour il m'apprenait comment fonctionnait chaque chose, il m’expliquait aussi pourquoi j'étais la seul machine qui pouvait ressentir des sentiments aussi fort que les miens, même si pour le moment ils n'étaient que pour lui.
Comme il l'avait prédit, au collège ça se passait pas très bien pour moi, j'étais souvent exclu des groupes car j'étais trop artificielle dans ma façon d'être, sûrement trop froide aussi car je rétorquais directement si quelqu'un se trompait sur quelque chose, moi bien évidement je ne m'en préoccupé pas car pour moi la seul relation utile que j'avais, c'était celle qui me liée à mon père. Parfois on cherchait même à me frapper, bien évidement vu que j'avais un ordinateur à la place du cerveau si je suis dire, je pouvais facilement esquiver sans rendre les coups car mon père disait toujours qu'il fallait le faire qu'en cas de grand danger sinon je devais simplement aller plus loin pour être au calme.
En suivant toute ces règles, tout se passait comme il fallait sans aucune encombre. Un soir avec mon père on avait regardé le sport à la télé dans une bonne ambiance, lui bière à la main et moi en train de plancher sur mes devoirs plus que facile quand je l'entendit soudain râler, bien évidement en riant j'allais lui dire de baisser d'un ton mais à chaque fois qu'il changeait de chaîne, on voyait toujours la même news qui avait interrompu notre programme. C'était un flash spécial sur l'astrolabe qui avait été découvert huit mois avant ma naissance.
Nous regardions avec attention tout deux les infos, ils parlaient d'une sorte de surcharge provenant de l’artefact et ils avaient demandé aux citoyens de ne pas s'en approcher sous peine de recevoir une grande décharge de magie à laquelle on ne pourrait survire. Sauf qu'un malin c'était amusé à l'approcher alors que c'était filmé en direct, cette homme possédait des pouvoir car il avait créé un blindage autour de lui mais sauf que quand il toucha l'objet, celui ci envoya une grande vague magique dévastatrice avant de redevenir normal. Les dernières images que nous avions vu étaient des gens partants en poussières tendis qu'a la fenêtre une grande lumière bleu apparaissait. Mon père s'en approchait pour pouvoir admirer ça de ses propres yeux sauf que c'était le souffle de l'astrolabe qui fonçait droit sur nous.
Sans avoir le temps de partir, je fis tomber mon père au sol et le protégé en me plaçant devant lui pour recevoir l'impacte à sa place. Ceci ne me décomposa pas, mais ça me brûlait atrocement de l’intérieur à tel point que je me tortillais dans tout les sens au sol comme si du feu me parcourrait. Mon père essaya de me verser lentement de l'eau dessus pour calmer ça mais rien n'y faisait, c'était quand il m'avait débranché mais en dix fois plus douloureux. Cette brûlure intense que je supportais se transformais peux à peux en énergie qui explosa d'un coup mais sans causer de dégât, c'était comme si c'était juste un petit rejet inoffensif.
Cependant ma vision était comme déformait, je voyais mon père qui se relevait mais il était tout vert comme si j'avais des lunettes de vision thermique mais en vert. Plus troublant encore je voyais au travers de notre plafond pour voir une personne coupé en deux. Voyant ça j'étais partie vomir dans ce qui restait de nos toilettes, mon père m'avait rejoint pour me demander ce qu'il se passait et quand je le lui dit il restait juste stupéfait mais sans plus en m’expliquant qu c'était sûrement un pouvoir qui m'avait traversé, mais nous avions pas eu le temps de crier ouf que l'immeuble commençait à s’effondrer. La seul sorti que nous avons était la fenêtre, reprenant mes esprits, j'avais fonçait en prenant mon père par le bras et je sautais d'un coup sauf que je ne m'étais pas rendu compte de la hauteur qui nous séparait avec le sol. Je commençait à pleurer en serrant mon protecteur comme si je venais de faire une bêtise, sauf qu'il me releva le menton pour me dire * tu as fais ce que tu pouvais, de toute façon on serait tout de même mort donc tu n'as rien fais de grave *.
Le regardant dans les yeux, je vis une lueur verte s'y refléter et un autre pouvoir surgis en prenant place, j’agissais d'instinct et des plates formes se créèrent sous nos pieds toutes seuls et nous laissant porter par elles, notre chute fut amortie mais nous avions tout de même eu un peu mal. Tombant de fatigue, mon père dû prendre le rôle de me protéger à son tour en me prenant dans ses ras pour courir très loin de tout ce qui s'écroulait. Je tombais alors inconsciente quand nous avions finis par tout traverser pour finalement me réveiller dans une pièce aux murs blancs avec quelque poster affiché à ceux-ci. Une voix résonna face à moi et je vis une femme qui se présenta, elle s’appelait Sephira Makinas, elle me montra une photo qui me fit fondre en larme, sur cette photo c'était mon père mort écrasé par un morceau d'immeuble. Je pleurais tout mon saoul tendis que la femme essayait de me réconforter, j'écoutais ses mots mais j'étais tellement triste que mon pouvoir de matérialisation avait prit le dessus et une sorte de grande lame se formait à partir de la chaise qui se trouvait derrière moi, toute seul elle fonça vers la femme qui eu le temps d'esquiver sauf que celle-ci revint encore sur elle. Elle n'eut d'autre choix que de me gifler le plus fort possible pour me calmer. À la suite de ça elle me proposa de vivre chez elle comme quand j'étais avec mon père, bien évidement j'avais accepté par peur d'être seul, elle m'emmena alors dehors sauf que plus rien ne ressemblais à Civitas, devant mes yeux écarquillaient, Sephira dit que nous étions à Astrolabia nouvelle ville reconstruite après la grande explosion et elle m’expliqua aussi que j'avais dormi pendant plusieurs années et que ce qui m'avait réveillé été l'astrolabe lui même, que la ville s'en servait comme cœur énergétique et que c'était à moi de le défendre.
Je voulais d'abord visiter la ville avant de m'occuper de cette requête pour évacuer le malheur d'avoir perdu la seul personne que j'aimais le plus que tout sur cette terre. Vagabondant dans les énormes ruelles, je voyais des gros robots qui circulaient. Certains avaient des minerais, d'autre les protégeais avec un équipement lourd ainsi que des troupes armées en plus, il y avait aussi une grande académie. Je me sentais tellement bien malgré le gros vide qui me traversait. C'était un retour à zéro comme pour mon père jadis et j’acceptais alors la demande de Sephira.
Chapitre final : renouveau !
Je me trouvais aux côtés de Sephira qui avait l'air ravi que j'eus accepté sa proposition et puis ça tenait du bon sens car après tout si ce générateur venait à être mis hors tension, non seulement toute la ville pouvait sauter et devenir un théâtre de catastrophe mais en plus de ça j'en mourrais à coup sûr. Elle me montrait alors le chemin pour rejoindre cette pièce qui se trouvait en dessous du gouvernement au centre même d'Astrolabia, j'admirais tout de même les lieux avant d'y pénétrer pour pouvoir me familiariser avec ceux-ci qui au passage, étaient tout bonnement magnifique et chaleureux.
Alors que nous arrivions devant une grande porte, des tourelles ainsi que des robots nous bloquaient le passage par automatisme en nous visant de leur gros calibres. Pour je ne savais quel raison je me retrouvais en position de défense avec deux épées longues fabriqués à partir du fer se trouvant dans le sol comme si j'avais toujours su faire ça mais quand j'y avais repensé, un soir mon père m'en avait parlé alors qu'il était encore sous l'emprise de quelques verres de vin et je n'y avais pas fait attention * Ma chérie hic ! Si un jour tu as besoin...Ton...Ton corps renferme quelques....hic ! Chose qui te servira d'auto défense hic ! *. Sur le moment j'avais rit car il n'aurait jamais du me le divulguer mais bon bourré on pouvait lui faire dire n'importe quoi.
Bien évidement Séphira se rapprocha des machines avec un passe spécial et nous pouvions passer alors que deux gardes me regardaient avec de gros yeux comme si j'étais un monstre. Je leur tirais la langue comme une gamine puisque personne ne savait mon age et c'était un avantage pour ce genre de bêtise. Les portes passé, celle-ci se refermèrent aussitôt dans un grand bruit presque assourdissant alors que ma protectrice me disait d'éviter d'agir comme ça, le prenant à la rigolade j’acquiesçais tout de même, même si je détestais être vue comme un monstre de technologie.
Nous nous trouvions à descendre de long escalier alors que Saphira était tout simplement muette, je ne voulais pas vraiment la vexer ou quelques chose comme ça mais elle avait un air tellement sérieux que je ne voulais surtout rien dire de travers. Restant derrière elle, nous atteignons finalement les marches finals pour arriver devant une grosse machine. Des câbles traînaient de partout ainsi que des dispositif d’alimentation et au centre de tout ça se situait une sorte de tube avec à l’intérieur le fameux astrolabe qui avait causé tout ces dégâts. Je ne pouvais que le craindre et l'admirer à la fois car il dégageait une quantité énorme de magie, quiconque s'en emparerait pourrait faire de très mauvaise chose avec.
Sephira toujours silencieuse me remit plusieurs objets : un contrôleur d'énergie à distance, un ordinateur portable qui servait à garder un œil sur tout ce qui se trouvait ici et mon propre passe pour venir à ma guise. Le regard plein de question, je décidais de lui demander pourquoi un tel silence et elle m'avait répondu que c'était entre autre à cause de tout ça que son marie avait trouvé la mort. Un accident de chantier c'était produit ici même. Baissant les yeux je ne dis plus rien à mon tour et nous remontions pour qu'elle me montre l'endroit où je logerais.
Enfin revenu à l’extérieur, nous primes un taxi jusqu'à un endroit nommé * quartier riche * et elle demanda que l'on nous dépose au 820 Talesgear. La destination atteinte, je découvris une grande villa et choqué je demandais alors à Sephira quel était cette endroit et en souriant elle me dit que c'était une sorte de remerciement pour ce que mon père avait accomplie au long de sa vie et que cette villa était mienne et qu'elle logerait avec moi. Rassurait je lui sautais dans les bras comme une gamine car après tout je n'avais pas envie de me pavaner seul dans un endroit comme ça.
Une fois à l’intérieur je prenais le temps de me poser dans le grand salon en branchant mon magnifique ordinateur à ma télé plus que géante d'ailleurs trop géante presque. L'interface de celui-ci était pas complexe à comprendre, en même temps quelque part j'en étais un aussi, puis le temps qu'il charge les mises à jours je prenais la peine de visiter les quelques chambres et salle de bain ainsi que le jardin et pour finir la cuisine, sans croiser Sephira une seul fois. Je décidais alors de tenter ma première expérience avec mon don.
Me concentrant alors je fermais les yeux deux minutes et les rouvris ensuite pour encore une fois voir les sources vitales qui m’entouraient dans un assez grand rayon et je la vis alors prêt du portail qui parlait avec quatre personnes encore inconnues pour moi. Sortant alors pour la rejoindre, je me cachais un peu derrière elle alors que tous me saluaient poliment.
Faisant un signe assez gêné, Sephira m’expliqua que c'était les dirigeants de cette endroit et qu'ils venaient lui apporter Une pierre d'onyx pour moi ainsi qu'un papier sur lequel était inscrit un nom. Je ne comprenais pas vraiment ce que c'était alors que les dirigeants repartaient et que nous nous rentrions dans la villa, je suivais Sephira jusque dans la cuisine en lui demandant des précisions sur cet objet. Le posant au milieu de la table elle me regardait un peu perdue avant de me prendre les mains et de se mettre à mon pour me dire que c'était une pierre de pouvoir assez puissante et qu'il y avait plusieurs études à faire pour s'en servir mais qu'elle pouvait aussi influencer mon esprit et elle rajouta que le nom était celui d'un maître dans l'art de l'alchimie et qu'il m'enseignerait tout ce qu'il saurait. Voila où ma vie allez finalement recommencer dans ce monde maintenant que j'avais pu me reposer et recevoir toute mes instructions.
